Un guide sélectionné des meilleures galeries d'art à Montréal
Des espaces gérés par des artistes et des appartements aux institutions façonnant le marché, ce guide cartographie les galeries d'art essentielles à Montréal pour voir des œuvres contemporaines et historiques.
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Vous cherchez les meilleures galeries d'art à Montréal ? Ce guide regroupe les espaces les plus essentiels de la ville—contemporains et historiques, commerciaux et gérés par des artistes, établis et peu connus.
Le paysage des galeries de Montréal est diversifié : des salles d'exposition en cube blanc dans leBâtiment Belgo, des galeries d'appartements mettant en avant des œuvres expérimentales, des lieux à grande échelle présentant des noms internationaux tandis que de nouveaux espaces exposent des talents locaux commeGalerie Foil, et des institutions défendant les voix locales. Certains se concentrent sur des artistes émergents, d'autres représentent des figures majeures de l'histoire de l'art canadien. Beaucoup proposent des expositions temporaires, des événements éphémères ou des résidences d'artistes.
De la sculpture et de la peinture à la photographie, la vidéo et la performance, ce guide curaté met en lumière les lieux les plus essentiels pour voir et vivre l'art dans la ville. Que vous soyez un collectionneur, un visiteur curieux ou que vous fassiez vous-même partie de la scène, ces galeries offrent un aperçu de ce qui façonne l'art à Montréal en ce moment.

PHI se positionne comme un carrefour pour l'innovation et l'accessibilité dans les arts. Unissant des pratiques diverses sous une même bannière, PHI englobe le Centre PHI, la Fondation PHI pour l'art contemporain, le Studio PHI et PHI Muse, tous orientés vers la redéfinition de ce que signifie l'engagement culturel aujourd'hui. Guidé par des valeurs telles que la liberté, la rigueur et un profond engagement envers la communauté, PHI ne se contente pas de présenter de l'art—il défend le dialogue, l'expérimentation et une approche tournée vers l'avenir qui brouille la frontière entre l'art et la technologie.
À travers des installations immersives, des résidences et des programmes éducatifs, PHI favorise un espace inclusif qui priorise l'empathie, l'équité et le respect. C'est un art avec un but, ancré dans la collaboration et un engagement envers la durabilité, l'intégrité et le soin. À la pointe des initiatives en matière de durabilité culturelle, PHI est plus qu'une galerie ou une fondation ; c'est un laboratoire vivant qui repousse les limites de l'expression artistique et de l'engagement communautaire à Montréal.
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La Fonderie Darling dans le Vieux-Montréal est un espace culturel dédié à l'art contemporain, situé dans deux bâtiments industriels restaurés qui faisaient autrefois partie de la fonderie des frères Darling. Fondé et géré par l'organisme à but non lucratif Quartier Éphémère, ce centre d'art soutient la création, la production et l'exposition publique d'art visuel à travers un mélange d'expositions, d'ateliers d'artistes et de résidences internationales.
Avec deux espaces d'exposition contrastés—l'un embrassant l'architecture industrielle, l'autre plus adaptable—la Fonderie Darling offre des expériences variées qui repoussent les limites de la présentation artistique conventionnelle. En été, sa Place Publique se transforme en un lieu extérieur pour des installations, des performances et des engagements publics, transformant la zone en un carrefour dynamique pour les amateurs d'art.

Situé dans un ancien chantier naval de 80 000 pieds carrés à Griffintown, l'Arsenal Art Contemporain de Montréal est une puissance d'exploration artistique contemporaine. Fondé par les mécènes Pierre et Anne-Marie Trahan, l'Arsenal est une initiative culturelle consacrée à l'élévation de l'art canadien dans un contexte mondial. Ses vastes espaces abritent une gamme dynamique d'expositions d'artistes renommés et émergents, créant des expériences immersives qui redéfinissent la vision traditionnelle de l'art.
En plus de ses expositions, l'Arsenal soutient des résidences d'artistes, invitant des créateurs de tout le Canada et au-delà à expérimenter, innover et élargir leurs pratiques. Le lieu, qui comprend également la Galerie Blouin Division et la collection privée Majudia, sert aussi d'espace événementiel polyvalent, accueillant tout, des rassemblements privés aux fonctions d'entreprise. Avec des emplacements sœurs à Toronto et à New York, l'Arsenal relie les villes et les cultures, favorisant une communauté où l'art contemporain prospère et se connecte au-delà des frontières.

Autrefois un sanctuaire et un presbytère établis par les frères dominicains, le Livart est maintenant un centre d'arts multidisciplinaires avec un type de dévotion différent—celui à l'accès public, à l'échange créatif et à l'expérimentation culturelle. Depuis son ouverture en 2016, l'organisme à but non lucratif a utilisé son adresse historique du Plateau-Mont-Royal pour abriter une galerie d'art, des studios d'artistes, une école, des espaces événementiels et une boutique—tous conçus pour briser les barrières habituelles entre les artistes et le public. Les racines du bâtiment remontent à 1905 en tant que partie de la paroisse catholique de Sainte-Agnès, et ses détails de style Tudor Revival, ses moulures et ses poutres en bois factices ont survécu à plus d'un changement de but religieux et civique. À travers des expositions, des ateliers et des programmes publics, le Livart continue cette évolution, transformant un site autrefois construit pour le culte en un lieu où les voix créatives—en particulier celles des enfants et des artistes émergents—ont la place de grandir, d'expérimenter et d'être entendues.

Foil Gallery n'est pas votre galerie standard aux murs blancs. Fondée par les artistes numériques Frédéric Duquette (FVCKRENDER) et Jo-Anie Charland, cet espace hybride à Mile-Ex évite la sensation rigide et transactionnelle des galeries traditionnelles au profit de quelque chose de plus chaleureux, plus immersif : à la fois galerie, café, bar, et, au cœur de tout, un lieu où l'art est observé et vécu.
Le duo, qui a construit des suivis internationaux avant de revenir à Montréal, a imaginé un espace qui dépouillé de la prétention du monde de l'art. Foil présente un mélange soigneusement sélectionné d'œuvres allant des médiums numériques aux physiques, toutes disponibles à l'achat. Son LAB, un studio audiovisuel, ajoute une autre couche à l'expérience sensorielle, avec un paysage sonore conçu par Olivier Lamontagne et un parfum sur mesure de DS & Durga de New York.
Avec du café de Zab Cafe, des mocktails, un programme complet de cocktails inspirés par les œuvres exposées, et des événements comme les Foil Sessions animées par un DJ tôt le matin, l'espace est conçu pour la connexion. L'objectif ? Amener les gens - nouveaux venus et collectionneurs chevronnés - à s'engager avec l'art d'une manière qui semble sans effort.

Montréal, arts interculturels (MAI) est un espace artistique multidisciplinaire qui prospère grâce au dialogue, à la diversité et à l'expérimentation. Depuis sa création en 1999, le MAI a été un catalyseur d'échanges interculturels, offrant une plateforme aux artistes de diverses disciplines — danse, théâtre, arts visuels et médiatiques, poésie, et plus encore — pour explorer les intersections de la culture, de l'identité et de la forme artistique.
Plus qu'un simple présentateur, le MAI est un incubateur pour les artistes émergents et établis, en particulier ceux issus des communautés autochtones, racisées, LGBTQ2S+ et en situation de handicap. Son programme de mentorat Complices offre un soutien sur mesure, tandis que son initiative Public + favorise l'engagement au-delà de la galerie et de la scène, connectant les artistes avec le public de manière significative.
Situé dans le parc Milton, le MAI dispose d'un théâtre, d'une galerie, d'espaces de répétition et d'un café, tous conçus pour encourager l'échange créatif. Ni une institution ni un centre dirigé par des artistes, le MAI opère dans l'entre-deux, où l'hybridité s'épanouit et où les frontières de l'art contemporain sont constamment redéfinies.

Une pierre angulaire de la scène artistique contemporaine de Montréal, le bâtiment Belgo est un centre de créativité de six étages situé dans le Quartier des Spectacles. Construit à l'origine en 1912 comme le grand magasin de luxe Scroggie's, il est devenu par la suite un bastion de l'industrie du vêtement avant de se transformer dans les années 1980 en la plus grande concentration de galeries d'art contemporain du pays. Aujourd'hui, il abrite plus de 20 galeries, des ateliers d'artistes, des espaces de danse et des bureaux d'architectes, en faisant une partie vitale du tissu culturel de la ville.
Les visiteurs peuvent explorer une sélection d'expositions en rotation, la plupart des galeries étant ouvertes du mercredi au samedi, de midi à 17 heures. L'entrée est gratuite, et pour ceux qui sont dans le coup, les vernissages sont souvent accompagnés d'un verre de vin gratuit et de la possibilité de rencontrer les artistes. Avec ses couloirs labyrinthiques, son chauffage intense en hiver et un héritage s'étendant au commerce de détail, à la mode et aux arts, le Belgo reste l'un des espaces les plus dynamiques et en constante évolution de Montréal pour l'expression contemporaine.

Pangée peut être petite en taille, mais son impact sur la scène artistique contemporaine de Montréal a été discrètement significatif. Fondée et dirigée par Julie Côté, la galerie opère dans un bâtiment centenaire qui abritait autrefois le consulat tchèque, perché juste au-dessus du Parc Mont-Royal. À l'intérieur, Pangée se concentre sur des œuvres qui brouillent la frontière entre le récit personnel et l'expérimentation formelle, avec un œil curatoriel à la fois ludique et précis. Son répertoire s'étend aux artistes locaux et internationaux aux débuts et au milieu de leur carrière, souvent réunis par des instincts matériels partagés ou des parallèles thématiques plutôt que par des cadres curatoriaux rigides. Les expositions—souvent façonnées par des relations collaboratives entre artistes et curateurs—inviter à un dialogue ouvert plutôt qu'à une interprétation unidirectionnelle. Avec une équipe comprenant Clara Puton et Mary McNee, Pangée continue d'agir comme un lieu de découverte et de connexion, refusant de séparer la rigueur critique de la joie créative.

Ce qui a commencé comme un atelier de cadres en 1996 s'est depuis transformé en l'une des plus grandes galeries privées du Canada, occupant trois étages sur la rue Saint-Hubert. Art Mûr est un exemple rare de galerie commerciale qui ne joue pas la sécurité. En plus des services de cadrage pour les artistes en activité, l'espace de Rosemont accueille un calendrier en constante évolution d'expositions individuelles et collectives allant de la sculpture tactile aux médias immersifs. Avec une liste qui comprend plus de trente artistes—dont beaucoup ont exposé lors de grands événements internationaux comme les biennales de Venise, de Sharjah et de Prague—Art Mûr a un impact bien au-delà de sa taille dans la formation du discours sur l'art contemporain. Il y a une logique démocratique dans leur programmation, équilibrant les noms en début de carrière avec des figures reconnues, et un esprit curatorial qui privilégie l'expérimentation plutôt que le consensus facile. La galerie se distingue également par sa parité de genre et sa représentation d'artistes du Québec et de tout le Canada, la maintenant ancrée dans son lieu tout en restant tournée vers l'extérieur.

La Guilde est l'une des plus anciennes institutions culturelles du Canada qui continue de redéfinir la manière dont l'art et l'artisanat sont perçus, préservés et partagés. Fondée en 1906 grâce à l'initiative de l'Association des femmes artistes pour élever l'artisanat canadien, elle est depuis devenue une plateforme essentielle pour les artistes inuits, des Premières Nations et métis, ainsi que pour les praticiens de l'artisanat d'art à travers le pays. Maintenant située sur la rue Sherbrooke Ouest, La Guilde présente des expositions, des programmes éducatifs et une vaste collection permanente qui comprend l'une des plus anciennes et des plus importantes collections d'art inuit au Canada. La galerie fonctionne également comme une boutique, offrant des œuvres faites à la main allant de la bijouterie à la sculpture, avec un personnel profondément informé sur les pratiques qu'il représente. Son aménagement à concept ouvert permet une interaction fluide entre le passé et le présent, l'artisanat et l'art, le créateur et le visiteur—une approche qui reflète sa mission : défendre le savoir culturel, l'excellence créative et l'accessibilité à travers les générations.

BBAM! Gallery ne s'inscrit pas facilement dans des catégories—et c'est le but. Co-fondée en 2012 par Alison Rogers et Ralph Alfonso, cet espace hybride dans le Sud-Ouest opère à l'intersection de l'art contemporain, de la sensibilité punk et de l'activisme culturel de base. Leur focus curatorial se concentre sur des œuvres figuratives, conceptuelles et visionnaires, avec un engagement à mettre en avant des voix sous-représentées, en particulier celles des femmes et des artistes LGBTQ. Les expositions mensuelles sont souvent accompagnées de performances ou d'événements qui brouillent la frontière entre la pratique en studio et le commentaire social. Au-delà des murs, BBAM! participe régulièrement à des foires d'art à travers l'Amérique du Nord et s'associe à des plateformes comme ARTSY et ART MONEY pour soutenir l'accessibilité et la portée internationale. À l'intérieur, l'espace d'accueil fait également office de boutique, proposant des vinyles vintage, des produits fabriqués par des artistes, des zines et de la littérature musicale—un clin d'œil aux profondes racines d'Alfonso dans la scène musicale canadienne. C'est à la fois une galerie et un lieu de rassemblement, géré avec une sorte de ténacité créative qui refuse de se conformer.

La galerie S16 opère à l'intersection de la culture de rue et de l'art contemporain, avec un pied dans le monde traditionnel des galeries et l'autre fermement ancré dans l'esthétique du graffiti, du pop surréalisme et de la rébellion visuelle. Ce qui a commencé comme Station 16—un atelier de sérigraphie devenu projet éphémère lors du premier Festival de Murales en 2013—s'est depuis transformé en l'une des plateformes les plus visibles de Montréal pour l'art urbain contemporain. Maintenant avec deux espaces, dont un dans le Vieux Montréal, S16 représente un éventail international d'artistes dont le travail va des impressions collectables aux originaux à grande échelle, en passant par des installations et, plus récemment, des NFT. Leur dérivé, Station 16 Éditions, maintient la mission originale de rendre l'art de haute qualité plus accessible grâce à des tirages limités, sans perdre de vue le rigueur curatoriale. Des noms comme Stikki Peaches, Sandra Chevrier, Shepard Fairey et Kevin Ledo ont tous fait leur apparition ici, aux côtés de voix moins connues ou émergentes partageant un goût commun pour des visuels audacieux et des commentaires culturels.

Depuis son ouverture en 2014, la Galerie C.O.A a su se faire une place dans la scène artistique de Montréal pour l'inattendu, l'inconventionnel et le résolument différent. L'acronyme signifie « Créateurs d’Œuvres Atypiques » — créateurs d'œuvres atypiques — ce qui capture l'éthique de la galerie : défendre des artistes qui s'opposent aux esthétiques dominantes et aux normes traditionnelles, y compris ceux étiquetés comme « outsiders » en raison de handicaps intellectuels ou physiques. Leur programmation mélange des artistes canadiens et internationaux dont les pratiques sont aussi diverses qu'inclassables, allant des micro-sculptures à des expériences textiles audacieuses. Ce qui les unit n'est pas le médium ou le genre, mais une capacité partagée à reconfigurer notre interprétation des images, des matériaux et du sens. La position curatoriale de C.O.A est ludique mais ciblée, remettant en question les frontières de ce qui est appelé art — et qui a le droit de le créer.

Logée dans une ancienne banque sur la Rue Sainte-Catherine Est, la Fondation Guido Molinari opère dans le même bâtiment où l'artiste a vécu et travaillé pendant plus de deux décennies. C'est plus qu'un musée—c'est un hommage spécifique au site à l'un des peintres abstraits les plus rigoureux du Canada. Suivant les souhaits de Molinari, la Fondation préserve son archive et sa collection tout en servant également de plateforme pour les artistes contemporains et les chercheurs explorant l'abstraction, la géométrie et la politique de la forme.
Avec une programmation qui s'étend sur des expositions, des résidences d'artistes et de l'éducation publique, la Fondation reflète l'héritage dual de Molinari en tant que formaliste acharné et éducateur engagé. Les étudiants de Concordia font encore référence à ses critiques ; d'autres viennent tracer son héritage à travers un prisme plus matériel—peinture sur toile, lumière dans l'espace, couleur en mouvement. La rénovation du bâtiment par _naturehumaine a remporté un prix Ordre des architectes en 2013, mais sa véritable signification réside dans la façon dont elle prolonge le travail de Molinari dans le présent : comme un site vivant pour questionner, créer et se souvenir.

CLARK a passé plus de trois décennies à créer un espace pour l'art expérimental à Montréal. Ce qui a commencé en 1988 comme un collectif désordonné du centre-ville s'est transformé en un centre d'artistes dynamique situé au 5455 avenue de Gaspé dans le Mile End—un bâtiment désormais synonyme de l'écosystème artistique indépendant de la ville. Avec deux salles d'exposition, un atelier de menuiserie entièrement équipé (Atelier CLARK), un programme d'art sonore, un coin de publication et un espace de résidence actif, CLARK fonctionne davantage comme une petite constellation que comme une galerie unique. Son mandat s'étend au-delà des expositions, englobant la production, la collaboration et l'engagement communautaire à travers des performances hors site et des partenariats à travers le Québec et à l'étranger. L'accent est mis sur l'autonomie, l'implication des artistes et le soutien entre pairs, et sa programmation reflète cette éthique : audacieuse, interdisciplinaire et résolument locale. CLARK est l'endroit où les projets qui pourraient ne pas trouver leur place ailleurs trouvent à la fois une plateforme et les outils pour prendre vie, offrant aux artistes montréalais la possibilité de faire du bruit—et de construire les murs pour l'accrocher.

Avant que VOX ne devienne un centre de recherche contemporaine basé sur l'image, c'était Vox Populi—une initiative de base née de l'activisme des jeunes et du chômage des années 1980. Fondée en 1985 par Marcel Blouin et Lucie Bureau, l'organisation a émergé du Collectif des jeunes sans-emploi de Saint-Louis-du-Parc durant une période où le chômage des jeunes au Québec atteignait des niveaux alarmants. Ce qui a commencé comme un plaidoyer social a rapidement évolué en une plateforme culturelle utilisant la photographie et l'imprimerie comme outils de résistance. Des projets précoces comme Sans honte et sans emploi ont largement circulé, défiant les stéréotypes sur les sans-emploi et documentant les réalités de la classe ouvrière.
À la fin des années 80, Vox Populi avait complètement réorienté son mandat vers la photographie, aidant à lancer le magazine Ciel variable et initiant le premier Mois de la Photo à Montréal en 1989. De l'activisme collectif à l'innovation curatoriale, VOX a maintenu son esprit fondateur d'engagement et d'expérimentation—seulement maintenant, il fonctionne à une échelle de musée à l'intérieur du bâtiment 2-22, ancrant sa pratique dans la création d'expositions axées sur la recherche qui considère l'image comme un phénomène complexe, post-média.

La galerie FOFA fonctionne comme la vitrine publique de Concordia sur l'activité artistique et de recherche de sa Faculté des beaux-arts. Elle présente des expositions, des publications et des événements qui mettent en avant le travail des enseignants, des anciens élèves, du personnel et des étudiants, avec un accent sur les pratiques expérimentales et l'enquête académique. Plus qu'une simple vitrine, FOFA opère comme un espace d'engagement critique—où la pédagogie rencontre la pratique et où les risques curatoriaux sont encouragés. La galerie maintient un fort engagement envers l'équité et l'inclusion, se positionnant comme un espace positif pour les 2SLGBTQIAP+ et travaillant à démanteler les barrières institutionnelles dans les arts. Sa programmation reflète cela, s'engageant souvent avec des thèmes d'identité, de lieu et de pouvoir tout en favorisant le dialogue entre les disciplines. Située au centre-ville de Montréal, sur le territoire non cédé des Kanien’kehá:ka, la galerie reconnaît également son rôle dans les conversations en cours sur la terre, la responsabilité et les structures qui façonnent la production culturelle.

La pratique actuelle de la galerie d'Eli Kerr reflète plus d'une décennie de travail d'exposition en évolution, ancrée dans la spécificité du site et une croyance en l'art comme plateforme et provocation. Ce qui a commencé en 2014 a traversé des phases distinctes—d'abord avec VIE D’ANGE, un espace expérimental beaucoup regretté, contraint de fermer sous le poids de la gentrification de Mile End, puis avec Parc Offsite, lancé en 2020 pour réimaginer ce que pourrait être une galerie en pleine pandémie. Maintenant opérant sous son propre nom, Kerr dirige un programme intergénérationnel où les artistes travaillent à travers la sculpture, le dessin, la vidéo, la photographie, l'installation et la peinture. Ce qui unit le programme n'est pas le médium mais l'état d'esprit—un intérêt pour le processus plutôt que pour le poli, et pour des enquêtes critiques, souvent conceptuellement rigoureuses, sur la relation de l'art à l'espace, à l'histoire et à la vie publique. La galerie continue de défier la convention en opérant comme un bureau de commissariat autant qu'un lieu physique, avec des projets s'étendant au-delà de ses murs et dans le terrain plus large de la culture contemporaine à Tiohtià:ke/Montréal.

Produit Rien est à la fois une galerie et une expérience de quartier—un espace de 575 pieds carrés géré par des artistes, aménagé dans une ancienne usine de tofu sur la rue Marconi à Mile-Ex. Lancé en 2020 par les artistes Paul Litherland et Karen Trask, l'espace tire son nom de l'enseigne fantôme de “Produit Oriental,” l'ancien locataire du bâtiment. Ce qui était autrefois un site de production de soja est maintenant le foyer d'expositions mensuelles, d'ateliers expérimentaux et d'événements dirigés par la communauté. Produit Rien fonctionne sans financement public, un fait qui façonne sa programmation discrète mais percutante, et confère à l'espace un certain charme désordonné.
Avec un modèle d'appel ouvert et une approche flexible de la curation, il est devenu un centre pour les artistes émergents et établis du quartier et au-delà—accueillant des projets allant des dessins d'enfants de sept ans aux œuvres de noms comme Dominique Pétrin et Rafael Lozano-Hemmer. Ce n'est pas commercial, et ce n'est pas ce qu'il cherche à être. C'est un espace qui fonctionne grâce à l'équité de travail, la curiosité et l'ambition silencieuse de rapprocher les artistes (et les voisins).

La galerie Cosner et son nouvel emplacement au 1130 Sherbrooke Ouest étendent l'accent de longue date de la galerie sur l'art canadien dans une partie plus centrale et plus en vue du centre-ville de Montréal. Leurs espaces servent à la fois de salles de visionnement raffinées et de points d'entrée dans un réseau plus large du marché de l'art. Bien que le champ d'action de la galerie inclue des peintres internationaux, son cœur de métier reste les maîtres canadiens du 20e siècle—des noms comme Marc-Aurèle Fortin, Jean Paul Lemieux et Jean-Paul Riopelle figurent en bonne place. En parallèle de son programme d'exposition, Cosner propose des services de gestion de collection qui incluent des ventes, des acquisitions et des évaluations, se positionnant comme un intermédiaire de confiance entre les collectionneurs et le monde souvent opaque de l'art historique. Avec son accent sur l'expertise et la compréhension du marché, la galerie fonctionne autant comme une société de conseil que comme un espace de vente—partie salle d'exposition, partie courtage pour l'héritage de l'art canadien.

La galerie Alan Klinkhoff est moins une galerie qu'un héritage. Avec des racines remontant à 1949, elle se positionne comme l'une des autorités les plus durables du Canada en matière d'art canadien classique. Maintenant dans sa troisième génération, la galerie—dirigée par Alan, Jonathan et Craig Klinkhoff—se spécialise dans des œuvres de haute qualité allant du 19ème siècle à la période d'après-guerre. Pensez à Krieghoff à Kurelek, Gagnon à Gagnon. Avec des emplacements à Montréal et à Toronto, la galerie propose des pièces de qualité muséale vérifiées grâce à des décennies d'expertise et un engagement envers la recherche, la provenance et le goût.
Le nom Klinkhoff a du poids dans le monde de l'art non seulement pour ses ventes historiques—comme la consignation record de 35 millions de dollars de Lawren Harris—mais aussi pour son rôle discret dans la formation de collections privées et institutionnelles majeures. Leurs expositions font souvent office de rétrospectives, ajoutant profondeur et contexte au marché. Plus que des courtiers, les Klinkhoff agissent en tant que gardiens de l'histoire de l'art canadien, fournissant des conseils sur l'acquisition, la planification successorale, l'évaluation et l'héritage.

La Galerie Robertson Arès a progressivement élargi son influence depuis 2019, s'installant dans la Petite Bourgogne de Montréal avec une approche internationale et pointue de l'art contemporain. Fondée par Emily Robertson et François Arès—tous deux figures expérimentées des marchés de l'art canadien et américain—la galerie représente un panel de plus de vingt artistes, mêlant des noms émergents à des artistes établis, dont beaucoup sont canadiens. Le rez-de-chaussée est un espace d'exposition lumineux et minimaliste, conçu pour des présentations épurées d'esthétiques audacieuses, tandis que le niveau inférieur accueille des installations plus intimes et expérimentales. En plus de sa programmation régulière, Robertson Arès maintient un pied dans le circuit des foires et organise un pop-up annuel à Toronto pour étendre son influence au-delà du Québec. La direction de la galerie joue également un rôle actif dans la formation du discours artistique national, occupant des postes au sein d'Art Toronto, de l'AGAC, et au-delà—soulignant son ambition d'être plus qu'un simple acteur local sur la scène.

Depuis plus d'une décennie, la Galerie Hugues Charbonneau s'est forgé une réputation pour la création d'expositions ambitieuses et novatrices qui transcendent les disciplines et les médias. Plus qu'un simple lieu, c'est une rampe de lancement—ses artistes ont ensuite exposé lors d'événements majeurs tels que la Biennale de Venise, Dak’Art, Sharjah, SITE Santa Fe et la Biennale de Toronto. La galerie ne se contente pas de représenter des artistes ; elle plaide en leur faveur, facilitant leur présence dans des expositions muséales, des foires internationales et des biennales. Bien que son rayonnement soit mondial, l'équipe reste profondément investie dans le talent local, avec un œil avisé pour identifier les voix émergentes de l'art contemporain. Sa programmation reflète ce double objectif : rigoureuse et axée sur la recherche, mais toujours ancrée dans la curiosité et l'urgence culturelle. Que vous rencontriez un artiste en début de carrière ou un artiste déjà établi sur le circuit international, la galerie propose des œuvres qui invitent à la réflexion, à la conversation et à l'engagement critique.

Dirigée par et pour les étudiants de premier cycle en beaux-arts de Concordia, la galerie VAV est moins un espace d'exposition traditionnel qu'un terrain d'expérimentation pratique pour les artistes émergents naviguant à la fois dans des contextes artistiques académiques et réels. Située juste à l'écart du centre-ville, elle sert de pont entre l'université et la scène culturelle plus large, offrant aux étudiants non seulement un espace d'exposition mais aussi les outils et l'infrastructure nécessaires pour organiser des spectacles ambitieux de qualité professionnelle. Au-delà des socles et des projecteurs, la valeur plus profonde de la galerie réside dans son ethos axé sur la communauté. C'est un lieu d'expérimentation, de collaboration et de discours critique—guidé par un mandat anti-oppression qui confronte directement les exclusions historiquement intégrées à la fois dans l'art et l'académie. Avec des locations abordables pour les initiatives dirigées par des étudiants et un engagement clair envers la responsabilité, le VAV continue d'évoluer en tant que plateforme réactive et consciente de soi qui privilégie l'accès, l'équité et l'intégrité des voix étudiantes.

La Galerie B-312 occupe un espace dans le bâtiment Belgo depuis 1991, bien avant qu'elle ne devienne le lieu incontournable pour l'art contemporain à Montréal. Fondée par un collectif d'artistes cherchant à créer un espace pour le risque, le dialogue et l'expérimentation, la galerie reste gérée par des artistes à ce jour, avec une structure flexible et des décisions de programmation prises de manière collaborative. Son mandat est clair : soutenir les artistes à tous les stades de leur carrière, privilégier l'échange entre pairs et faire de la place pour un travail critique, souvent interdisciplinaire. Au fil des décennies, B-312 a accueilli des centaines d'expositions, de concerts, de tables rondes et de résidences, repoussant les limites des arts visuels et médiatiques tant en forme qu'en contexte. Avec un financement public et de solides liens avec des réseaux nationaux et internationaux, la galerie fonctionne non seulement comme un lieu, mais aussi comme une plateforme—un endroit où les artistes peuvent s'exprimer, questionner et parfois perturber. Située au cœur du Quartier des Spectacles, B-312 continue d'être un site de visibilité et de résistance.

Ada X est un centre féministe dirigé par des artistes à Montréal, engagé à redéfinir qui peut créer, accéder et définir l'art des nouveaux médias. Fondé en 1996 sous le nom de Studio XX, il a commencé comme un appel à l'action pour que les femmes s'approprient l'espace dans le domaine numérique—à l'époque où Internet n'était encore qu'une frontière. Aujourd'hui, il soutient les artistes trans, non binaires, queer et femmes à travers des résidences, des expositions, des programmes éducatifs et des événements publics qui fusionnent l'éthique DIY avec un engagement critique. Sa programmation remet en question les normes d'exclusion de la technologie, mettant souvent en avant des logiciels libres, des matériaux recyclés et des pratiques numériques féministes. En tant que hub bilingue, Ada X s'oppose aux récits dominants tant dans le monde de l'art que dans le secteur technologique, construisant des alternatives de manière autonome. Au-delà de Montréal, il favorise des collaborations et des échanges internationaux, toujours avec un souci d'accès, d'équité et d'autonomie artistique. Le changement de nom en 2020 a marqué un nouveau chapitre, mais sa mission reste ancrée dans la même urgence radicale qui a suscité sa fondation.

La Galerie d'art contemporain SBC fonctionne moins comme un cube blanc traditionnel et plus comme un site d'échange en évolution—où l'art croise la politique, la collaboration et la responsabilité culturelle. Située à Tiohtià:ke/Mooniyaang/Montreal sur le territoire non cédé des Kanien’kehá:ka, SBC est autant axée sur le processus que sur le produit. Sa programmation privilégie les enquêtes à long terme et les relations durables avec des artistes, des curateurs et des collectifs engagés dans l'urgent, l'expérimental et le socialement imbriqué. Les expositions sont souvent accompagnées de programmes publics, de publications et d'initiatives de recherche, toutes guidées par un engagement envers le dialogue critique et la transparence institutionnelle. La galerie fait partie d'un réseau plus large d'espaces artistiques, décoloniaux et orientés vers la justice à Montréal et au-delà, faisant place à des risques créatifs et politiques tout en centrant un travail qui résiste à une classification facile. Ce n'est pas seulement une question de ce qui est sur les murs—c'est une question de qui a la parole, et comment.

Avec une galerie phare sur la rue Saint-Pierre dans le Vieux-Montréal, les Galeries d'Art Beauchamp apportent leur modèle familial et étendu au corridor artistique historique de la ville. Depuis l'ouverture de leur premier espace à Montréal en 2004, les Beauchamp ont progressivement élargi leur présence dans la ville avec plusieurs sites d'exposition axés sur le travail contemporain—chacun étant adapté à différents formats, des grandes expositions collectives aux expositions solo tournantes et aux locations d'événements. Bien que leurs racines se trouvent à Québec, où l'entreprise a commencé en 1993, leur arrivée à Montréal a marqué un tournant vers une visibilité plus large pour les artistes québécois et un engagement plus profond avec la capitale artistique provinciale. Les galeries de Montréal servent à la fois de destination pour les collectionneurs et de vitrine pour plus de 300 artistes, soutenues par une infrastructure complète qui comprend le cadre, l'installation et l'expédition internationale. Aujourd'hui, le nom Beauchamp est étroitement lié au paysage artistique commercial à Montréal, offrant un point d'entrée poli mais accessible pour les acheteurs nouveaux et expérimentés.

Situé dans un appartement sans ascenseur dans le Village de Montréal, Espace Maurice est à la fois un espace d'exposition et un archive vivante. Fondée en 2021 par l'artiste et curatrice Marie Ségolène C. Brault, la galerie porte le nom de son grand-père, Maurice Brault—un bijoutier, artiste et art-thérapeute dont l'influence traverse son ethos. Avec un accent sur les voix émergentes, autodidactes et souvent transnationales, la programmation mélange les pratiques de studio locales avec des projets satellites qui s'étendent de Youngstown, Ohio, au Lower East Side. Les expositions ici ne se contentent pas de pendre aux murs—elles sont souvent accompagnées de zines, de livres et de conversations qui persistent plus longtemps que l'exposition elle-même. Maurice ne mime pas le cube blanc ; il réutilise l'espace domestique comme un site d'intimité et d'expérimentation. Des chapbooks aux résidences, ce qui est proposé est moins un programme fixe qu'un écosystème en évolution. Pour les visiteurs, c'est ouvert les samedis ou sur rendez-vous—sonnez la cloche, entrez, et attendez-vous à quelque chose de personnel.

Espace VERRE est ce qui se passe lorsqu'un artisanat séculaire obtient une seconde vie dans une ancienne caserne de pompiers de Montréal. Depuis 1986, ce centre des arts du verre a évolué pour devenir la seule école de la province offrant un DEC en travail du verre, grâce à un partenariat de longue date avec le Cégep du Vieux Montréal. Ce qui a commencé avec la vision de François Houdé et Ronald Labelle est désormais un pôle de création, de formation et d'engagement public—un mélange d'atelier, de galerie et d'ancre communautaire. Au-delà de son rôle d'institution éducative, Espace VERRE fournit des services professionnels, y compris des locations de studio et des ventes d'artistes. Sa programmation de galerie mélange des expositions d'étudiants avec des expositions solo et des ateliers internationaux. Et bien que l'expertise technique soit profonde, ce n'est pas seulement pour les initiés—des événements publics comme les sessions « soufflez votre propre ornement » attirent des locaux curieux et des touristes. Après près de 40 ans, Espace VERRE continue de façonner l'avenir de la verrerie québécoise, une forme fondue à la fois.

La Galerie ERGA fonctionne comme un espace de location flexible à Mile-Ex, s'adressant aux expositions individuelles et collectives, aux projets artistiques curatés et aux boutiques éphémères du week-end. La galerie offre aux artistes et créateurs un lieu clé en main qui comprend des services optionnels tels que l'installation, la curation, la représentation d'artistes et la promotion de base sur les réseaux sociaux. L'espace sert également de lieu d'événements pour les entreprises souhaitant organiser des réunions ou des sessions de réseautage dans un environnement artistique. Que ce soit des artistes visuels présentant une exposition ou des designers lançant une vitrine temporaire, ERGA se positionne comme une plateforme de soutien plutôt que comme un gardien—faisant de la place pour des usages divers et donnant aux locataires le contrôle sur leur propre programmation. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un centre dirigé par des artistes ou d'une galerie commerciale au sens traditionnel, il s'inscrit dans le pouls créatif du quartier Mile-Ex en fournissant une infrastructure accessible à ceux qui souhaitent montrer et vendre leur travail selon leurs propres conditions.

Nichée dans l'écosystème empilé de galeries et d'ateliers du Belgo Building, la Galerie POPOP fonctionne sur un modèle agréablement pragmatique : c'est un espace de location géré par, pour et avec la communauté de l'art contemporain, tous les bénéfices étant directement réinvestis dans la programmation de CIRCA art actuel. Conçue pour les voix émergentes et établies, la galerie propose des créneaux d'exposition abordables—tarifés en fonction du trafic dans le bâtiment—et sert de tremplin pour les curateurs, artistes et collectifs cherchant à présenter un travail indépendant dans un espace de haute visibilité au centre-ville. Chaque proposition est examinée par un jury de pairs, garantissant que les expositions respectent un solide standard curatorial tout en circulant les pratiques des artistes au sein de réseaux professionnels. Une fois acceptés, les artistes prennent pleinement possession de leurs expositions—gérant l'installation, le démontage et leur présence pendant les heures d'ouverture. C'est une approche pratique qui reflète l'ossature DIY de la scène artistique autogérée de Montréal tout en offrant un degré rare de flexibilité au sein du dense cœur culturel de la ville.

Bradley Ertaskiran opère dans un bâtiment industriel restauré à Saint-Henri, où ses deux espaces de galerie soutiennent un programme ancré dans des pratiques contemporaines critiques. La galerie représente un mélange d'artistes canadiens et internationaux, englobant à la fois des carrières émergentes et établies, avec un accent sur des œuvres qui repoussent les limites formelles et conceptuelles. Bien qu'ancrée dans la scène artistique locale, Bradley Ertaskiran maintient une portée curatoriale plus large, participant régulièrement à des foires d'art et favorisant des collaborations institutionnelles. Ses expositions reflètent souvent un engagement rigoureux avec le discours actuel, offrant un espace où l'expérimentation et l'enquête sérieuse se croisent.

Patel Brown a ouvert son point de vente à Montréal en 2022, rejoignant la liste des espaces d'art contemporain du Belgo Building avec un programme curatorial qui met en avant des voix sous-représentées. D'abord établi à Toronto en 2020, l'éthique de la galerie se concentre sur la collaboration, l'identité et l'échange culturel, avec une emphase délibérée sur l'expérimentation—tant dans les œuvres qu'elle expose que dans son mode de fonctionnement. En examinant les lacunes en matière de représentation et en interrogeant les effets de la mondialisation, Patel Brown construit un espace pour les artistes dont les pratiques remettent en question les récits dominants. Son emplacement à Montréal sert d'extension de cette vision, amplifiant des perspectives alternatives dans un dialogue plus large entre les villes.

McBride Contemporain a ouvert en 2018 avec un accent sur la mise en valeur du travail d'artistes canadiens contemporains de premier plan. Sa programmation relie des contextes institutionnels, commerciaux et publics, reflétant une approche curatoriale ancrée dans la collaboration et l'échange à long terme. Alors que la galerie se connecte avec des collectionneurs et des musées à travers le pays, sa base à l'intérieur du Belgo Building—le cluster d'espaces d'art contemporain le plus dense de Montréal—la ancre dans un écosystème local. Depuis cet espace au quatrième étage, McBride Contemporain joue un rôle actif dans la façon dont les nouvelles œuvres circulent au Québec et au-delà.
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