Les choses préférées d'Erika Prevost dans le Plateau
Une lettre d'amour au quartier qui a façonné sa carrière d'actrice, des dumplings de fin de nuit et des magasins familiaux aux rues où une enfant de l'île Ouest a trouvé son second foyer artistique.
The Main
En parlant japonais en tant que la mortelle Tala dans "The Boys" à résoudre des affaires en tant qu'experte en technologie, la recrue Patty Montclair-Ito dans "Saint-Pierre" de CBC, la polyvalence de l'acteur japonais-canadien à l'écran a été forgée en un seul endroit : le Plateau de Montréal. Là, pendant trois années transformantes au École nationale de théâtresur Saint Denis, la native de l'île Ouest a découvert le pouls artistique qui lancerait sa carrière.
« Nous étions à l'école six jours par semaine, dix heures par jour, » se souvient-elle de ses débuts vingtenaires passés entre Saint Denis et Saint Laurent. « Le Plateau est devenu notre maison. » Ces séances créatives marathoniennes ont finalement conduit à des rôles aux côtés de stars comme Chad Michael Murray et Madelaine Petsch — mais revenaient toujours aux mêmes rues bordées de cafés.
Pour Prevost, le Plateau n'est pas seulement photogénique ; c'est une connexion authentique. "Il y a quelque chose de très artisanal dans cette région," explique-t-elle. "On peut sentir que personne n'est là juste pour un autre jour de travail - ils se soucient des entreprises qu'ils exploitent." Cette authenticité a résonné avec la personne qui a déménagé de la banlieue et qui a découvert la magie libératrice de la vie urbaine où "vous n'avez pas besoin de voiture, vous pouvez simplement vous promener et avoir tout ce dont vous avez besoin."
Son lieu incontournable resteJuin I, appartenant au père de sa meilleure amie—"un peu comme un oncle pour moi"—où elle a vu l'entreprise évoluer depuis ses débuts jusqu'à un pivot pendant la pandémie pourÔkini, sa version à emporter. "Mon père et moi y allons chaque fois que je visite Montréal—je dois aller à Jun I."
Lorsque elle ne tourne pas aux côtés de Joséphine Jobert et Allan Hawco dans son drame criminel à succès, elle désire toujours ses anciens lieux de prédilection d'étudiante commeDumpling de Harbin. "Je suis à moitié japonaise et j'ai grandi avec la cuisine incroyable de ma mère, donc je suis difficile avec la nourriture asiatique," admet-elle. "Mais Harbin a vraiment comblé mes attentes."
Ce ne sont là que quelques-uns de ses endroits préférés dans le Plateau—découvrez le reste ci-dessous.

Au Papier Japonais est un sanctuaire dédié au papier japonais traditionnel et à l'artisanat, tenant discrètement cour dans le Mile End depuis des décennies. La boutique se spécialise dans le washi, un type de papier japonais fait main, avec plus de 800 variétés alignées sur les étagères dans une incroyable gamme de textures et de motifs. La collection ne s'arrête pas là : vous trouverez également des papiers spéciaux du monde entier, des carnets Rhodia, des ensembles de correspondance, des outils de calligraphie et des fournitures de bureau élégantes. Au-delà du papier, il y a des tasses à thé, des boîtes à bento et de petits objets décoratifs—chaque article soigneusement sélectionné avec un fort fil conducteur de design japonais. Lorsque des ateliers sont organisés, ils explorent l'art de l'origami, de la reliure et de la calligraphie. Que vous soyez à la recherche d'un cadeau unique ou que vous souhaitiez vous reconnecter avec le monde tactile et analogique, cet endroit offre une sorte de magie tranquille que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
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Ce qui a commencé comme une petite vitrine sur Fairmount s'est transformé en l'une des boulangeries les plus fréquentées—et les plus axées sur la communauté—de Montréal. La Boulangerie Guillaume s'est fait un nom en prenant les bases de la boulangerie française traditionnelle et en les adaptant aux rythmes de la ville : des bâtards croustillants, des ciabattas de style méditerranéen, des fougasses aériennes, et les désormais célèbres petits pains aux pommes basés sur la recette de la mère du boulanger. Les fondateurs Guillaume Vaillant et Valériane Lamirande-Gauvin ont lancé l'opération en 2010, vivant au-dessus de la boutique et construisant un modèle qui privilégie la propriété des travailleurs et la créativité. À mesure que la demande a augmenté, ils ont élargi leur espace sur le Main, transformant plusieurs espaces adjacents en un hub de production et de vente au détail sans couture. Il y a même un espace vert public à l'avant—part parc, part terrasse—ouvert à tous, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En tout temps, le mur à pain propose plus de 80 options, et l'équipe de viennoiserie garde une approche expérimentale sans perdre de vue la saveur. C'est un endroit qui fonctionne grâce à l'habileté, la générosité et le genre de structure qui permet aux bonnes idées d'émerger.
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Cinéma Moderne n’est pas seulement un cinéma—c’est un lieu de rassemblement à Mile End qui combine film, conversation et bonne nourriture en un petit paquet bien aiguisé. Ouvert en 2018 par Alexandre Domingue et Roxanne Sayegh, ce micro-cinéma de 54 places projette un mélange éclectique de films d'auteur, de joyaux du circuit des festivals internationaux, de courts-métrages et de documentaires tout au long de l'année. Équipée d'une projection laser 4K, de projecteurs 16 mm et 35 mm, et d'un son Dolby Atmos, la salle est conçue pour rendre hommage à n'importe quelle époque ou genre. À l'avant, le café-bar propose du café local, des cocktails inspirés de films classiques, et des plats décontractés comme des bao à la vapeur et de la charcuterie, avec des prix accessibles. Vous pouvez emporter votre boisson dans le théâtre, flâner sur la terrasse ensoleillée, ou rester après le générique pour un débat post-film. Dans un quartier qui n'est pas étranger aux espaces hybrides, Cinéma Moderne se distingue comme l'un des lieux les plus accueillants de la ville.

Lorsque l'auvent rose de Kem Coba se lève, c'est un signe sûr que l'été a frappé Mile End. Depuis 2010, Ngoc Phan et Vincent Beck tracent des lignes le long de l'avenue Fairmount avec leur crème glacée et leurs sorbets en petites quantités, élaborés sans conservateurs ni raccourcis. Phan, un chef pâtissier et chocolatier formé à l'ITHQ de Montréal, et Beck, un chef pâtissier français devenu fabricant de crème glacée, canalisent leur créativité insatiable dans des combinaisons de saveurs rarement vues ailleurs : pensez au durian, au pandan, à la noix de coco-mangue, ou au caramel au beurre salé caramélisé sur place. Le nom de la boutique, signifiant "crème glacée de la troisième tante" en vietnamien, évoque l'intimité derrière l'opération : une institution de quartier construite sur une histoire personnelle, des liens familiaux et une attention obsessionnelle au savoir-faire. Avec une deuxième adresse maintenant ouverte dans l'est, la base de fans de Kem Coba ne cesse de croître—et oui, l'attente fait partie du rituel.
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Coincé juste en face du métro Laurier, le Café Noble est petit, rapide et sérieux au sujet de son café. Ouvert en 2015 par l'ingénieur devenu barista Marc-Antoine Paquin et sa partenaire Marie-Hélène Choquette, le petit comptoir est né d'un road trip sur la côte ouest et d'un amour pour le café de Troisième Vague. Le mélange maison, torréfié par De Mello Palheta de Toronto, est toujours disponible—lumineux, équilibré et conçu pour une consommation quotidienne—tandis que des torréfacteurs invités tournent dans les moulins tous les quelques jours. Les pâtisseries Hof Kelsten complètent l'offre, et en été, un stand de glaces et des floats de café glacé prennent possession de la terrasse à l'avant. À l'intérieur, il y a juste assez de place pour prendre votre espresso ou votre latte avant de repartir. Avec des réductions pour les mugs réutilisables et les acheteurs de café en vrac, le Café Noble garde les choses simples : Du bon café, rapidement, et avec juste assez d'espace pour respirer quand le temps est clément.

Depuis deux décennies et plus, Jun I établit la norme pour la cuisine japonaise raffinée à Montréal. Ouvert en 2005 par le chef Junichi Ikematsu, cette institution de l'avenue Laurier est devenue un incontournable pour les amateurs de sushi et les passionnés de gastronomie. Ikematsu, originaire du Japon, a perfectionné son art au Québec avant de lancer son propre restaurant, alliant tradition japonaise et subtile influence française—un équilibre qui rend sa cuisine à la fois distinctive et profondément satisfaisante.
Le menu reflète cette fusion mesurée : sashimi et maki d'une fraîcheur immaculée côtoient des plats chauds aux accents européens, tous élaborés avec une technique méticuleuse. Les menus dégustation mettent en avant la gamme du chef, présentant des protéines préparées avec expertise et des sushis délicats et savoureux. Au-delà de sa salle à manger, Jun I s'est adapté aux temps modernes en introduisant Okini, une boutique gourmande proposant des sauces maison, des plats prêts à manger et des importations privées de saké.
Malgré les défis des coûts croissants et d'une industrie en mutation, Jun I demeure un pilier de la scène culinaire montréalaise, classé parmi les meilleurs restaurants du Canada. Le secret ? Une qualité inébranlable, un profond respect pour la tradition japonaise, et une expérience intime et accueillante qui incite les convives à revenir année après année.
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Né de l'équipe derrière Jun I, Ôkini est un hommage à la tradition culinaire japonaise façonné en trois parties : une épicerie, un comptoir de plats prêts à manger et une expérience omakase intime. Sur l'avenue Laurier Ouest, cet espace petit et magnifiquement épuré propose tout ce qu'il faut pour faire des sushis à la maison, ainsi que du chirashi frais, des katsu sandos et des pâtisseries franco-japonaises de Tomoko Watanabe. Pendant la journée, c'est un endroit calme pour un café filtre ou une limonade au yuzu ; la nuit, il se transforme en un bar de huit places où le chef Junichi Ikematsu sert un repas omakase pièce par pièce. Évoquant l'esprit du kaku-uchi du Japon—un croisement entre un bar et un magasin de proximité—Ôkini propose également des dégustations décontractées de saké, de bière et de collations. Véritable prolongement de l'artisanat de Jun I, c'est un lieu où des ingrédients exceptionnels rencontrent une philosophie de porte ouverte et sans tracas.

Le Mont Royal est le cœur battant de Montréal. Ce site patrimonial du Québec, façonné par le célèbre paysagiste Frederick Law Olmsted en 1876, offre des escapades tout au long de l'année sur sa « montagne » de 764 pieds. Divisé en trois sommets—de la Croix, Westmount Summit et Tiohtià:ke Otsira’kéhne—cette destination emblématique tisse l'histoire, la nature et la récréation en une expérience urbaine essentielle.
En hiver, les pentes du Mont Royal se transforment en passionnants sentiers de luge, tandis que ses chemins sinueux restent accessibles pour ceux qui souhaitent randonner à travers des forêts parsemées de neige. L'été est le moment où le parc brille vraiment : le lac aux Castors est parfait pour les barbecues et les pique-niques, tandis que le côté nord s'anime avec les Tam-Tams, un cercle de tambours hebdomadaire le dimanche près du Monument George-Étienne Cartier qui attire les Montréalais depuis plus de quatre décennies.
Les sentiers et les belvédères du parc s'adressent à tous les explorateurs, des promeneurs tranquilles aux randonneurs intrépides à la recherche de vues urbaines en constante évolution. Et pour l'aventurier plus aguerri ? Éloignez-vous des sentiers battus pour découvrir des plateaux cachés et une nature vierge—dans la mesure du possible, car les gardiens ne souhaitent pas que vous piétiniez quoi que ce soit de précieux.
Que vous fassiez de la luge, du vélo, du jogging ou que vous profitiez des panoramas époustouflants, le Mont Royal reste une échappatoire toujours verte—un poumon vert insufflant la vie à Montréal année après année.
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Pour le ça va de soi de Montréal, le tricot est un manifeste contre la frénésie de la mode rapide. Cette maison familiale a passé des décennies à perfectionner des essentiels qui sont intemporels avec des fibres naturelles de première qualité comme le coton égyptien et la laine néo-zélandaise. Chaque article reflète un engagement envers la qualité, des pulls d'une douceur beurrée aux produits d'entretien comme des savons sur mesure et des kits de réparation.
Ancré à Mile-End avec des succursales à Toronto, Québec et Ottawa, ça va de soi crée des vêtements destinés à survivre aux tendances. Leur palette de couleurs muted—pensez taupe, marine et noir—reçoit de temps en temps un coup de fouet de lilas ou de cramoisi. Le mantra du fondateur Antoine Nasri, « des vêtements avec une âme », souligne leur approche : lente, durable et centrée sur l'humain.

Pho MyMy garde les choses simples : des bouillons riches, un service rapide, et certains des bols de pho et bun bo hue les mieux tarifés que vous trouverez. Avec quatre emplacements—Acadie, Décarie, Laval, et Saint-Denis—ce restaurant vietnamien s'appuie sur des bouillons mijotés lentement, des herbes fraîches, et une attitude sans chichis. Des bols comme le pho #7, chargé de viandes et de basilic parfumé, arrivent généralement rapidement et brûlants à votre table. Le menu s'étend au-delà de la soupe pour inclure des banh mi, des bols poké, du thé à bulles, et des desserts classiques comme le chè ba màu. Certains disent que l'ambiance du service peut varier, mais la plupart des clients s'accordent à dire : quand le bouillon est bon, ça en vaut la peine. Propre, efficace, et satisfaisant sans essayer de vous impressionner, Pho MyMy est fait pour les habitués qui reconnaissent un bon bol quand ils en goûtent un.

La Boutique Safran ressemble moins à un magasin et plus à une extension soigneusement sélectionnée du bon goût de quelqu'un. Dirigée par la propriétaire Marie-Josée, dont la chaleur fait autant partie de la boutique que les articles qu'elle sélectionne, cette boutique du Plateau propose un mélange raffiné de linge de maison, de prêt-à-porter féminin, de bijoux, d'accessoires, de parfums et de trouvailles d'occasion. Des marques comme Bleu Forêt, Ilse Jacobsen, David Fussenegger et Alexandre Turpault laissent entrevoir l'accent mis sur des matériaux de qualité et des pièces intemporelles. Les étagères sont garnies de tout, des senteurs de Frasier Fir et des serviettes japonaises Uchino aux couvertures douillettes et aux pièces de mode soigneusement choisies. Il n'y a pas de précipitation ici—juste une flânerie réfléchie.

Depuis 2002, Argent Tonic est une force discrète sur l'avenue Laurier, où Aaron Maya transforme l'argent et les pierres semi-précieuses en œuvres d'art portables. Originaire du Mexique, Maya apporte une approche intuitive et pratique à la bijouterie, alliant le charme discret de Montréal à des éclats de chaleur mexicaine. Chaque pièce—qu'il s'agisse d'une bague en argent martelé, d'une cascade de boucles d'oreilles serties de pierres, ou d'un pendentif moulé à la main—raconte une histoire ancrée dans l'artisanat et la découverte des matériaux. Travaillant aux côtés de Teresa Gonzalez, fondatrice de la marque TEGO, Maya continue de peaufiner le style signature d'Argent Tonic : exubérant mais ancré, original sans jamais sembler trop travaillé. Au-delà de la collection prêt-à-porter, la boutique propose également des designs sur mesure et des réparations, accueillant ceux qui souhaitent quelque chose de singulier.

Depuis 2008, la Boutique Unicorn s'est ancrée sur le boulevard Saint-Laurent en tant que point de vente élégant et affûté pour la mode féminine avec une touche d'indépendance. Fondée par Amélie Thellen et Mélanie Robillard, Unicorn a été l'un des premiers magasins à Montréal à mettre en avant des designers locaux aux côtés de marques internationales sélectionnées. L'accent est mis ici sur la qualité, l'originalité et des pièces dans lesquelles vous souhaitez vraiment vivre—que ce soit un pantalon parfaitement coupé, des bijoux faits main ou un accessoire qui se démarque. Même à travers des défis majeurs comme la pandémie, la créativité de l'équipe et sa fidélité à sa clientèle n'ont jamais faibli, construisant une forte présence en ligne tout en maintenant un service personnalisé. Attendez-vous à un personnel décontracté et compétent, prêt à vous orienter vers des pièces que vous ne saviez pas que vous aviez besoin.

Avec plus de trente ans d'expérience, Fleurs Marie Vermette a discrètement construit une réputation pour la création de certains des arrangements floraux les plus élégants du Plateau. Située sur l'avenue Laurier Est, cette boutique s'appuie sur des fleurs locales, des produits haut de gamme et une équipe de designers qui comprennent que les meilleurs bouquets équilibrent précision et personnalité. Que ce soit pour un mariage, une nouvelle arrivée ou simplement un geste, les fleuristes ici personnalisent chaque arrangement en fonction de l'occasion, offrant des designs contemporains avec des importations fraîches quotidiennes et des fleurs de saison comme les tulipes et les dahlias cultivés au Québec. Au-delà des bouquets, la boutique propose également des accents de décoration intérieure, en faisant une destination pour ceux qui cherchent à marquer un moment—ou simplement à égayer un mardi. Un service personnalisé, une attention aux détails et un sens du raffinement discret sont ce qui fait revenir les clients.

Depuis 1960, l'École nationale de théâtre du Canada a façonné certains des artistes les plus influents du théâtre, du cinéma et de la télévision du pays. Située sur la rue Saint-Denis à Montréal, l'ENT offre une formation professionnelle en anglais et en français dans les domaines de la comédie, de la mise en scène, de l'écriture théâtrale, du design et de la production. Son modèle allie tradition et innovation, mettant l'accent à la fois sur la transmission et la création. Parmi ses anciens élèves, on trouve des noms tels que Sandra Oh, Roy Dupuis et Wajdi Mouawad, et la portée de l'École s'étend bien au-delà de son campus montréalais, atteignant des scènes et des écrans à travers le monde. En plus des programmes professionnels, l'ENT propose désormais des initiatives d'engagement communautaire, des résidences artistiques et des ateliers publics, garantissant que son expertise soit accessible à un plus large éventail de Canadiens. Ancrée dans l'histoire créative de Montréal et portant les traditions culturelles du territoire kanien’kehá:ka où elle se trouve, l'ENT continue d'évoluer, équilibrant un profond respect pour l'art avec un regard acéré sur l'avenir de la performance.
Au fil des décennies, l'ENT a construit des piliers clés de son héritage, depuis l'acquisition et la restauration du théâtre Monument-National en 1978 jusqu'au lancement des programmes d'Écriture dramatique et d'écriture théâtrale dans les années 1970 et 1980. Ces dernières années, elle a établi le Programme de résidence artistique et a sauvé le Festival de théâtre Sears, désormais connu sous le nom de DRAMAFEST, élargissant son engagement à cultiver à la fois les talents émergents et un accès plus large aux arts de la scène à travers le pays.
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