Les choses préférées de MAKENOIZE à Montréal
Un guide d'artiste de rue pour des plats authentiques, des galeries cachées et des trésors en vinyle (et où se procurer de la peinture en spray).
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Pendant quinze ans,MAKENOIZEa été le gardien silencieux de la positivité à Montréal, grimpant des échelles dans l'obscurité pour placer des visages souriants et des messages d'espoir là où des milliers les voient chaque jour. Des mots simples—"AMOUR," "BIENVEILLANCE," "ESPOIR"—apparaissent sur les supports de pont et les viaducs à travers les arrondissements de la ville, chaque pièce étant un petit acte de thérapie de guérilla dans un monde souvent compliqué.
Mais MAKENOIZE n'est pas seulement une question d'art accroché haut au-dessus du niveau de la rue. Il est profondément ancré dans les rues, les quartiers et les communautés de Montréal. C'est sa ville—l'endroit où il se sent vraiment à sa place, où il peut se connecter avec les gens de manière authentique dans une époque numérique qui semble souvent tout sauf réelle.
"J'ai l'impression d'appartenir davantage à la rue," dit-il. "C'est là où je me sens bien et où j'ai l'impression de pouvoir parler aux gens."
Ce qui suit est la carte personnelle de MAKENOIZE de Montréal—les vrais endroits qui alimentent sa créativité et le gardent ancré, de la cuisine grecque classique qui soutient ses installations nocturnes aux magasins de disques vinyles où il trouve de l'inspiration.
Voici quelques-unes des choses préférées de MAKENOIZE à Montréal.

Le Jardin de Panos est situé sur l'avenue Duluth depuis 1979 et occupe une place spéciale dans la scène gastronomique de Montréal en tant que premier restaurant apportez votre vin de la ville. Avec une terrasse de jardin luxuriante évoquant des paysages méditerranéens, cet endroit grec est idéal pour un déjeuner décontracté ou un dîner romantique sous un couvert de verdure. L'atmosphère est charmante mais sans prétention, où les invités en tenue décontractée et élégante se mêlent harmonieusement.
Le menu célèbre la cuisine familiale grecque, avec des plats classiques comme des calamars grillés, des brochettes de poulet et des fruits de mer frais. Les entrées comme le yaourt grec, préparé avec des cornichons, du céleri et des carottes, apportent une touche rafraîchissante et acidulée à la table. Le déjeuner comprend une soupe, du pain et un dessert, offrant un moyen économique de savourer les saveurs du restaurant. Bien que l'espace intérieur soit confortable, la véritable magie se trouve sur le patio du jardin, une échappatoire sereine remplie de plantes fleuries.
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Antonio Cimino est arrivé à Montréal avec de la farine sous les ongles et une vision qui ne faiblissait pas. En 1965, lui et ses deux beaux-frères ont ouvert leur boulangerie sur Charland, la nommant d'après la ville natale de Cimino dans le sud de l'Italie. Cinquante-neuf ans plus tard, les fours fonctionnent toujours à plein régime, produisant des pains croustillants et des pâtisseries délicates qui ont fait revenir trois générations de Montréalais.
L'opération repose sur des principes à l'ancienne : des ingrédients frais, des techniques traditionnelles et des transactions en espèces qui garantissent l'honnêteté. Les enfants de Cimino aident maintenant à diriger l'affaire, maintenant les mêmes standards qui ont fait des calzones du week-end et des cannoli faits maison des incontournables du quartier. Les étagères sont garnies de tout, des cornetti du matin aux parts de pizza tard dans la nuit, servant les travailleurs de nuit, les familles et les restaurateurs qui reconnaissent la qualité quand ils la goûtent. Certaines traditions n'ont pas besoin d'être corrigées.

Eva B est moins une boutique qu'un monde autonome—un mélange maximaliste de magasin vintage, café, maison de location de costumes et salle de spectacle qui absorbe l'énergie de Montréal depuis la fin des années 80. Franchissez sa façade couverte de graffiti sur Saint-Laurent et vous trouverez un labyrinthe tentaculaire de vêtements et de curiosités sur deux étages, allant des robes en velours et du denim rétro aux masques de carnaval et aux salopettes rapiécées. Le rez-de-chaussée est un véritable festival de textures et d'époques ; à l'étage, l'ambiance est plus moderne et économique, avec des articles souvent affichés à seulement quelques dollars. Au-delà des rayons, il y a un petit bistro proposant des sandwiches végétariens, des espressos à 1 $ et des smoothies, ainsi qu'une terrasse arrière et une scène pour événements. C'est chaotique, théâtral et sans excuses, attirant tout le monde, des touristes curieux aux habitants locaux et stylistes en quête d'inspiration. Apportez des vêtements à échanger, parcourez avec patience et ne vous attendez pas à une expérience polie—Eva B prospère sur l'entropie, pas sur l'ordre.
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Il y a quelque chose d'irrésistiblement brut et nostalgique à propos de 180g, un café vinyle discret niché dans une baie industrielle de Rosemont. C'est un endroit où la culture du café rencontre le bourdonnement mélodieux d'une aiguille de disque, où des rangées de vinyles funk, jazz et hip-hop vous accueillent près du comptoir, établissant l'ambiance alors que le rythme régulier des beats des années 80 et 90 remplit la pièce.
Les habitués connaissent cet endroit : discutant avec le barista, sirotant des cortados, ou simplement profitant de l'ambiance autour d'une bouchée. Le menu des expressos est concis et classique, tout comme la collection de disques, tandis que des cookies faits maison, des affogatos et des sandwiches copieux offrent du réconfort avec un groove.

L'Original fonctionne sur un principe simple qui semble pourtant révolutionnaire dans la scène artistique de Montréal : rendre l'art de rue local accessible sans le prétentieux cadre de galerie. Ce organisme à but non lucratif dans le Vieux-Montréal a créé un espace où les virtuoses de la bombe aérosol de la ville ont le temps d'exposer leurs œuvres sur les murs aux côtés de travaux contemporains plus traditionnels.
L'accent reste résolument mis sur le talent local : chaque pièce provient d'artistes québécois, avec une forte emphase sur la scène underground de Montréal. Ce qui distingue L'Original, ce n'est pas seulement l'œil curatorial pour les artistes de rue émergents, mais l'approche : pas d'atmosphère intimidante de cube blanc, pas d'explications artistiques qui nécessitent une bague de décodage. Le personnel connaît réellement les histoires derrière les œuvres, les quartiers où ces artistes ont fait leurs preuves, l'évolution de la culture des murales à Montréal.
C'est de l'art de rue qui a grandi sans se compromettre, abrité dans un espace qui traite le médium avec le respect qu'il a gagné au fil des décennies en transformant les murs de la ville.

Melsa Montagne et Natanaël Major ont transformé un vieux garage d'Hochelaga en quelque chose dont le quartier ne savait pas qu'il avait besoin : une galerie où l'art ne nécessite pas de fonds de confiance pour être apprécié. Le couple—elle peint des murales à travers la ville, il martèle l'acier en sculptures qui mordent—a ouvert MËL il y a un an avec une mission simple : rendre l'art alternatif accessible sans le simplifier.
Leurs expositions mensuelles thématiques défient les artistes locaux à créer de nouvelles œuvres autour de concepts comme "Perturbant et Inquiétant" ou "Béton"—un clin d'œil aux os brutalistes de leur bâtiment. Les pièces varient de cinq dollars à quarante-cinq mille, preuve que le bon art ne doit pas coûter une fortune. L'espace fait également office d'atelier, où ils passent des nuits tardives à créer aux côtés des artistes qu'ils soutiennent. C'est moins un cube blanc, plus un laboratoire créatif—exactement ce qui manquait à ce coin de Montréal.

Avant l'existence de Le Sino, les écrivains de graffiti de Montréal devaient faire passer des bombes de peinture à travers les frontières ou se contenter de peinture de quincaillerie qui coulait comme des aquarelles sous la pluie. Puis, en 1998, quelqu'un qui comprenait réellement l'art a ouvert le premier magasin d'Amérique du Nord dédié aux fournitures appropriées pour l'art aérosol.
Ce qui a commencé dans un stand de marché aux puces est devenu le plus grand détaillant d'art urbain au Canada, mais l'éthique n'a pas changé. Le propriétaire tague depuis 1986—suffisamment longtemps pour se souvenir que se faire attraper signifiait plus qu'une amende. Cette crédibilité de rue compte lorsque vous conseillez des muralistes sur la théorie des couleurs ou que vous aidez des organisations communautaires à naviguer dans la politique de l'espace mural légal.
Le Sino est devenu le distributeur officiel de Montana Colors parce qu'ils savaient que la différence entre les fournitures d'art et les outils de vandalisme n'est pas la peinture—c'est la permission. Trois décennies plus tard, ils sont toujours le pont entre la scène underground de Montréal et sa culture d'art public de plus en plus légitimée.

Danny et Palacio se sont rencontrés à l'école de guides touristiques et ont immédiatement su qu'ils en avaient fini avec l'approche des clipboard et des mégaphones pour faire découvrir Montréal. Trois ans plus tard, ils ont lancé Spade & Palacio avec une règle simple : pas de groupes de plus de dix personnes, pas de scripts, et certainement pas d'arrêts dans les mêmes pièges à touristes éculés que tout le monde fréquente.
Leurs guides ne sont pas seulement des locaux—ce sont des Montréalais qui installent des pneus cloutés sur leurs vélos pour rouler en hiver et savent quelle voiture de métro s'arrête le plus près de l'escalator. Danny guide des visiteurs curieux depuis quinze ans, d'abord dans les Caraïbes, maintenant ici. L'équipe comprend des passionnés d'histoire, des initiés de l'art de rue, et des personnes qui ont vécu dans plus de quartiers de Montréal que la plupart ne peuvent en nommer.
C'est moins une visite, plus un moment passé avec des amis qui connaissent tous les bons endroits.
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