
Les chaises à l'extérieur trahissent généralement l'endroit. Par temps chaud, une bande d'hommes plus âgés—fumant, sirotant, arguant en grec—se tient à l'extérieur de ce qui ressemble à un atelier sans fioritures sur l'avenue Parc. À l'intérieur, Illias Constantakopoulos est au travail. Grand, élancé et tatoué, il est un tapissier de deuxième génération qui est revenu à Montréal après 27 ans à Athènes et une longue lutte contre la dépendance. El Greco est sa chance de faire les choses différemment.
Il répare les canapés comme son père lui a appris—travail de couture méticuleux, dossiers capitonnés, matériaux réels—et ajuste ses prix selon un barème dégressif en fonction de qui entre. Ce n'est pas de la nostalgie qu'il vend, mais de la longévité, une résistance à l'obsolescence. Sa clientèle va des propriétaires de magasins hassidiques aux artistes en passant par les ouvriers d'usine. Les outils sont basiques, l'énergie est généreuse, et la porte est toujours ouverte—sauf le dimanche, quand son père prend le relais.
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